
• AUTRICE : Jenny McLachlan.
• ANNÉE : 2020 (ROYAUME-UNI ; FRANCE).
• GENRE(S) : Jeunesse, fantastique.
• THÈMES : Magie - Amitié - Famille - Enfance - Grandir - Maturité - Affection - Amour inconditionnel - Danger - Mystère - Noirceur - Imaginaire - Angoisses - Espoir - Courage - Entraide - Merveilleux - Dragons - Sorciers - Épouvantails - Corbeaux - Sirènes...
• PAGES : 300.
Arthur et Rose le savent désormais : le monde imaginaire qu'ils s'étaient inventés enfants, Groaar, est réel. Cela inclut les pommes au goût de caramel, les licornes, les dragons, les sorcières-sirènes, mais aussi... Crowky, le terrible épouvantail corbeau.
Alors qu'ils retournent à Groaar pour les vacances, leurs projets de chevaucher des licornes et d'observer les étoiles filantes sont ternis par la réapparition d'un de leurs jeux d'enfants, Le Carton. Le Carton peut donner vie à leurs pires peurs, et s'ils craignaient les clowns et les gros chats étant petits, ils ont grandi, et leurs craintes également...
Crowky est donc bien déterminé à s'emparer du Carton, d'autant qu'il sait maintenant qu'il y a un moyen d'aller dans le monde réel...
ஜ MON AVIS :
Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du second tome de la saga jeunesse fantastique Moi, Arthur, maître du royaume perdu par l'autrice britannique Jenny McLachlan. Je remercie infiniment les éditions Auzou pour ce sublime envoi que j'attendais impatiemment et qui m'a fait passer un moment de pure enchantement !
Comme nous l'indique le titre de ce deuxième opus, Retour à Groaar, nos jumeaux favoris Arthur et Rose sont loin d'en avoir fini avec l'extraordinaire monde imaginaire qui a bercé leur enfance et surtout avec leur némésis Crowky, le terrible corbeau-épouvantail qui cherche depuis des années à envahir le monde des humains et qui cette fois-ci pourrait bien y parvenir. Une fois n'est pas coutume, le royaume de Groaar m'a mis des étoiles plein les yeux, même si Jenny McLachlan nous rappelle à raison que tout est loin d'y être aussi rose et idyllique qu'il n'y paraît. C'est l'un des points qui me fait apprécier le plus cette saga : Groaar est à l'image des rêves et des sentiments, qu'ils soient positifs ou négatifs, de nos protagonistes. C'est un véritable microcosme rassemblant toutes leurs pensées, leurs souvenirs et leurs émotions, joie comme angoisse, excitation comme tristesse. Une introspection vivante en somme.
Je pense qu'il s'agit là d'un excellent moyen pour les enfants comme pour les plus grands de s'y retrouver dans leur micmac émotionnel, de faire le tri et avant toute chose de parvenir à prendre à bras le corps leurs problèmes, d'affronter ce qui les épouvante les yeux dans les yeux. A ce niveau-là, la métaphore du Carton que l'on refuse à tout prix d'ouvrir était toute trouvée. Qui n'a jamais repoussé le moment fatidique d'ouvrir sa propre boîte de Pandore par peur d'en découvrir et assumer le contenu ? Quelque soit notre âge, on peut tous s'identifier à la peur du rejet, du passage à l'âge d'adulte, à cette angoisse de ne jamais véritablement être à la hauteur pour quoi que ce soit que ressentent ardemment Rose et Arthur au cours du récit. Pour ma part, j'ai eu l'impression troublante mais aussi immensément réconfortante que ce roman avait été écrit pour moi, qu'il m'encourageait à surmonter mes peurs et à avoir foi en mes capacités et en mes alliés. Il m'a été une fois de plus extrêmement difficile de quitter Rose, Arthur, Soninja, Sisi et tous les autres jusqu'à ce que nos pas nous ramènent une troisième fois à Groaar, espérons-le. Après tout, « jamais deux sans trois » comme on dit.
En conclusion, ce deuxième tome, tout comme son prédécesseur, parvient sans peine à nous embarquer dans une aventure purement et simplement magique qui prône l'importance de l'amitié, de la famille et cette fois-ci en plus de l'estime de soi, un trait du récit que je ne pouvais que particulièrement apprécier. Vous l'aurez compris, je recommande toujours aussi vivement la lecture de cette merveilleuse saga ! COUP DE C¼UR ♥
TheBookworm, Posté le samedi 26 juin 2021 17:16
les concepts imaginés ont l'air cool mais les noms de ces concepts et même le nom du monde d'ou ils viennent me posent vraiment un souci. je les trouve ridicules, je pense que j'arriverais pas à m'immerger dans le récit parce que des que je verrais ces noms j'aurais cette sensation qui me reviendrait