
Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de la première saison d'un des derniers animes événements en matière de shonen, j'ai nommé Demon Slayer (Kimetsu no yaiba en V.O.) adapté du manga éponyme signé Koyoharu Gotōge (que je n'ai pas lu mais je compte bien remédier à cela).
Comme son titre anglais l'indique, cet anime va suivre l'apprentissage de plusieurs apprentis-pourfendeurs dont trois centraux qui vont, par un étrange concours de circonstances, se retrouver à former un drôle de trio survolté souhaitant atteindre un même objectif commun, à savoir : tuer le maître de tous les démons, l'ignoble Muzan Kibutsuji. Je dois bien vous avouer, et si vous consultez ce blog depuis quelques temps déjà, cela ne va pas vous étonner, que ce type d'épopée héroïque qui sentent la testostérone et l'hémoglobine à plein nez n'est guère ma tasse de thé. En matière de mangas notamment, je suis beaucoup plus partisane de gentilles petites tranches de vie lycéennes, vous voyez. Les animes kawaii et débordant de bonne humeur, ça, c'est ma vraie came. Mais malgré cet état de fait indéniable, force est de constater que Demon Slayer m'a totalement prise de court en m'entraînant sans résistance aucune dans une quête des plus sombres et rocambolesques.
Et pourtant, croyez-moi quand je vous dis que c'était franchement mal parti. En effet, dès que l'épisode pilot, on nous broie le coeur en mille morceaux avec des scènes d'une violence graphique et émotionnelle inouïe. Qui plus est, la formation et mentalité empreintes du plus pur des stoïcismes de l'Armée des pourfendeurs n'a pas manqué dans un premier temps de fortement m'agacer, pour ne pas dire de purement et simplement me dégoûter. Fort heureusement, notre jeune et vaillant protagoniste, Tanjiro, va réussir l'exploit de respecter de telles règles de vie et de combat tout ce qu'il y a de plus strictes et rebutantes tout en restant fidèle à sa nature profondément altruiste et bienveillante. Pour ma part, je suis tombée amoureuse de ce héros au coeur d'or et à la gentillesse et persévérance infinie. Les autres personnages ne sont également pas en reste : j'ai éprouvé pour chacun d'entre eux, protagonistes et antagonistes, une certaine fascination. Tous ont une personnalité bien marquée, une aura reconnaissable entre mille. Mais au fond, ce que j'ai le plus, mais alors le plus, aimé chez eux, c'est qu'ils me fassent rire comme personne. Je préfère vous prévenir, Demon Slayer oscille entre l'horrifique et l'humour burlesque poussé à l'extrême de façon continue et extrêmement déconcertante. Cela fait indubitablement mouche au bout d'un moment mais il n'empêche que ce revirement a de quoi surprendre au début, préparez vous à en avoir les nerfs rudement mis à l'épreuve !
Pour conclure, je pourrais passer des heures à vous parler de cette première saison assurément palpitante et réussie de Demon Slayer mais retenez simplement ceci : le graphisme est au top (mais alors, top de chez top, j'ai été éblouie à chaque épisode), la musique est au top (j'ai encore l'opening en tête, il ne cessera jamais de me hanter, je pense), le postulat de base est accrocheur et le scénario se révèle au fur et mesure tout bonnement mouvementé et prometteur. Quant aux personnages, vous aurez sûrement compris qu'ils sont parvenus à gagner toute ma sympathie. Je suis particulièrement impatiente d'accompagner mon trio de choc dans sa prochaine aventure qui se fera... sur grand écran ! Eh oui, quelle ne fût pas mon agréable surprise de découvrir cela ! Après, Demon Slayer a tout le potentiel pour s'exporter le temps d'un arc narratif au cinéma et j'espère sincèrement que le succès sera au rendez-vous, ce serait amplement mérité ! COUP DE CŒUR ♥

la-belle-magie-de-disney, Posté le jeudi 05 novembre 2020 04:37
94- pour finir mon marathon!