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FICHE FILM : Casse-noisette et les Quatre Royaumes

FICHE FILM : Casse-noisette et les Quatre Royaumes
FANTASTIQUE | 2018 | LASSE HALLSTRÖM, JOE JOHNSTON | AVENTURE, MAGIE, FÉERIE, NOËL | AVEC MACKENZIE FOY, JAYDEN FOWORA-KNIGHT, KEIRA KNIGHTLEY, HELEN MIRREN...

➜ Tout ce que souhaite Clara, c'est une clé. Une clé unique en son genre, celle qui ouvrira la boîte contenant l'inestimable cadeau que sa mère lui a laissé avant de mourir.
À la fête de fin d'année organisée par son parrain, Drosselmeyer, Clara découvre un fil d'or qui la conduit jusqu'à cette précieuse clé... mais celle-ci disparaît aussitôt dans un monde étrange et mystérieux. C'est dans ce monde parallèle que Clara va faire la connaissance d'un soldat nommé Phillip, d'une armée de souris, et des souverains de trois Royaumes : celui des Flocons de neige, celui des Fleurs et celui des Friandises.
Pour retrouver cette clé et restaurer l'harmonie de ce monde, Clara et Phillip vont devoir affronter la tyrannique Mère Gingembre qui vit dans le quatrième Royaume, le plus sinistre d'entre tous...

ஜ MON AVIS :

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, on se retrouve pour la chronique d'un autre film que j'attendais impatiemment : Casse-noisette et les Quatre Royaumes. En même temps, quand il s'agit d'un Disney, je suis toujours surexcitée comme une puce, et pour cause : Disney ne me déçoit jamais. Certes, il y a des films que j'aime moins que d'autres, mais je les adore tous au fond. Plus sérieusement, je trouve que Disney a ce pouvoir de donner un contenu riche et des valeurs fortes à leurs productions, même quand celles-ci ne nous parlent pas forcément et ne sont pas spécialement notre tasse de thé. Il y a in fine toujours quelque chose d'intelligent et de bien pensé à en retirer et je trouve ça très important et tout à fait révélateur de la qualité du contenu que nous propose les studios de cinéma aux oreilles de souris. Pour ce qui est de Casse-noisette, j'avoue ne pas avoir baigné plus que ça dans l'atmosphère enchanteresse de ce conte connu de tous durant mon enfance. Quoique, j'étais très friande du petit livre Franklin fait du théâtre, une histoire où ma petite tortue d'amour joue justement Casse-noisette. J'adorais la relire encore et encore donc on peut dire que Casse-noisette a fait partie de mon imaginaire de petite fille d'une certaine façon. En tout cas, il me reste en mémoire. Je dois reconnaître que je n'ai jamais lu le conte originel d'E.T.A. Hoffmann ni vu le ballet emblématique de Tchaïkovski (la honte intersidérale quoi) et je ne manquerai pas de me rattraper dans un futur proche. Mais bref, moi, ce qui me rendait très curieuse, c'est de voir comment cette histoire intemporelle rendrait faite à la sauce Disney. Sachant en plus qu'il s'agit du Disney de fin d'année, la barre était pour ainsi dire placée très haute. Les studios ne manquent jamais de nous gâter en cette période magique qui annonce les fêtes et cette année, ce n'est pas un mais deux cadeaux que nous aurons à point nommé sous le sapin (ou plutôt dans nos salles de cinéma) pour nous mettre du baume au c½ur. Car, il faut se l'avouer, une fin d'année sans sortie Disney, c'est comme un hiver sans neige (mauvais exemple car le réchauffement climatique et la pollution sont en train de faire de la neige une rareté et de rendre nos saisons bien tristes et mornes, et ce de plus en plus...), c'est impensable ! L'an dernier, les studios Pixar nous avaient offert Coco, un véritable chef-d'½uvre sur tous les plans qu'il est nécessaire de voir armé d'une boîte de mouchoirs. Impossible d'y couper. Casse-noisettes aura-t-il su être à la hauteur de ce légendaire soldat en bois qui est le héros de son intrigue et de cette magie ambiante de ce Noël bien-aimé qu'on peut enfin attendre (merci la pub Kinder) ? Pour ma part, ce pari risqué d'adapter une ½uvre majeure de la littérature enfantine réécrite maintes et maintes fois dans tous les domaines d'art (opéra, cinéma, télévision, radio, animation, etc.) est amplement réussi !

Casse-noisette a en effet tout de réuni pour célébrer la magie de Noël comme il se doit. Cette fête chérie de tous étant au c½ur du récit, ç'aurait été un comble si cela n'avait pas été le cas ! Mais rassurez-vous, il n'en est rien : que vous ayez 7 ou 77 ans, Casse-noisette et les Quatre Royaumes parviendra à vous faire ouvrir de grands yeux ébahis et à y mettre une constellation entière d'étoiles. Impossible que cela ne brille pas dans vos pupilles, que ce soit pendant ou après le visionnage ! Préparez-vous à un contrecoup d'ailleurs car, si le film semble ne vous faire passer qu'un agréable joli petit moment lorsque vous êtes dans la salle de cinéma, attendrissant sans pour autant être tout ce qu'il y a de plus marquant, une fois chez vous seul avec vos pensées, cela cogite là-dedans et c'est là que vos émotions ressortent, telles des rivières qui auraient fait céder un barrage. Cela vous submerge d'un seul coup, c'est très puissant et inattendu mais après réflexion, vous vous dites que c'est logique in fine, tout simplement parce que Casse-noisette et les Quatre Royaumes est un film qui vise juste, qui offre un contenu et un sublime message à la hauteur de son esthétique grandiose. Ce film saura vous faire rêver à tous âges, vous éblouir, vous réchauffer le c½ur et vous rappeler la véritable valeur de la vie passée avec les êtres aimés aussi. Ce film est un petit bijou dans un écrin doré, il est précieux et important, il réveille l'enfant qui sommeille en nous et le faire grandir, raisonner, et on en ressort le c½ur plus léger mais alourdi de beaux souvenirs. Casse-noisette offre du merveilleux à profusion mais ce n'est pas là que pour le décorum, je peux vous l'assurer. La réalisation spectaculaire et impeccable du film sert un propos d'une simplicité qui nous laisse décontenancés mais qui, en même temps, avait toute sa raison d'être. Le film est limpide comme de l'eau de roche, il ne nous dissimule rien, il est juste d'une sincérité désarmante et qui fait du bien. Non seulement j'ai obtenu ce que j'attendais, une ½uvre cinématographique somptueuse comme seul Disney peut nous en procurer, qui brille de mille feux et qui nous attire immanquablement telle une luciole qui se dirige tout naturellement vers la lumière, mais j'ai été aussi bouleversée au plus profond de moi, d'une façon qui m'a prise de court. Ce que j'escomptais, c'était de passer un instant des plus gais et fabuleux avec des personnages de contes de fées plus extravagants et fascinants les uns que les autres mais c'était mal connaître Disney : ils ne ratent jamais la cible du c½ur et de l'âme, et bien des heures après ma séance, je suis invariablement hantée par ce film. Je m'avoue vaincue.

Au niveau des personnages et de la prestation des acteurs, j'avoue ne pas avoir été déçue de la performance de Mackenzie Foy. Je n'avais pas eu l'occasion de constater son talent précoce de comédienne dans Twilight (je n'ai jamais vu la saga dans son intégralité et je ne pense pas le faire un jour, vous me connaissez bien maintenant pour le savoir) ; en revanche, j'avais énormément apprécié son incarnation de la jeune et attachante Murphy dans le splendide film qu'est Interstellar, et j'étais donc très heureuse de la retrouver en tête d'affiche d'un Disney. La ravissante et touchante Mackenzie joue ici le rôle de Clara, une jeune fille très en avance sur son temps. En effet, alors que les jeunes femmes du dix-neuvième siècle ne pensaient très souvent qu'à leurs belles parures, leurs coiffures et aux bals de la saison mondaine où elles rencontreraient certainement leur futur mari, Clara est loin d'apprécier cette société des apparences. Ce qui la fascine, elle, ce sont les sciences, la mécanique, les rouages en tout genre et le fait d'inventer et de réparer des choses. Bref, Clara est une jeune fille qui porte un regard tout à fait lucide sur son époque. Elle est extrêmement intelligente et captivante, et elle n'a jamais véritablement su trouver sa place. Sa mère était celle qui parvenait toujours à lui redonner le sourire lorsque Clara se sentait si seule et lasse d'être différente. Tel un phare dans la nuit, Marie Stahlbaum était le soleil de l'ensemble de sa famille. Sauf que ce soleil s'est couché à tout jamais. Au début du film, nous rencontrons une héroïne complètement déboussolée, qui aurait bien besoin qu'on la répare elle aussi. Sans sa bien-aimée mère, rien ne semble aller, et Clara, à juste titre, ne comprend pas comment son père (incarné par le très talentueux Matthew MacFacdyen, un des acteurs chouchous de ma chère Marie !) peut ainsi continuer à vivre sans son épouse comme si de rien n'était. En ce temps-là, tout était en effet une question de contenance et d'honneur, il fallait savoir garder la tête haute et ne pas épancher ses sentiments au sein de la bonne société. C'est plus que Clara peut en supporter, et on la comprend. Cependant, elle ne va pas hésiter à se montrer très dure, notamment avec les personnes qu'elle aime, pensant être la seule à souffrir alors que non. Clara va faire beaucoup d'erreurs au cours du film qu'elle va avoir du mal à regarder en face mais elle va aussi être capable de reconnaître ses torts et de les réparer. La jeune fille presque taciturne et renfermée va être transformée par la folle aventure que sa mère va lui offrir comme dernier cadeau de Noël posthume. Je dirais même qu'elle va révéler la lumière éclatante qui se trouvait depuis toujours en elle. J'ai trouvé ce personnage formidable, d'autant plus qu'on noue avec lui des liens très forts : on apprend des choses sur la vie et sur nous-même en même temps que Clara, on s'identifie rapidement à elle, même si elle peut nous agacer un tantinet parfois (mais elle se rattrape toujours et cela fait sa force) et le rapprochement entre elle et nous est ainsi inévitable. Mackenzie Foy l'incarne de façon très juste et poignante et, dans l'ensemble, j'ai trouvé que chaque acteur casté pour ce film représentait son personnage d'une manière impeccable, comme s'il était à proprement parler habité par ce dernier.

J'avais envie de faire un petit aparté sur Clara concernant son doublage. Ce n'est qu'à la fin du film que j'ai reconnu la voix de Clara Quilinchini, une comédienne et doubleuse d'à peu près le même âge que Mackenzie Foy qui a déjà beaucoup officié pour les studios Disney et pour Dubbing Brothers pour Walt Disney France. Outre le fait que Clara prête très bien sa voix à l'autre Clara, celle du film, ce qui m'a frappée, c'est que je connais Clara Quilinchini surtout pour son doublage de Luna Valente, l'héroïne phare de ma série d'amour Soy Luna, de 2016 à 2018 (Soy Luna s'est arrêtée en octobre seulement en France) et que, dans cette série-ci, Clara avait donné une voix beaucoup plus aiguë, de "jeune fille" et lumineuse à Luna qu'à Clara Stahlbaum de Casse-noisette. En effet, la voix prêtée à cette dernière est plus grave, comme ternie par le drame qui vient juste de se produire dans la vie de ce personnage (la perte de sa mère), comme une enfance qui se serait terminée trop tôt et certainement pas de la bonne façon. Contrairement à Luna, Clara va avoir beaucoup plus de nuages sombres dans son regard clair. Les deux héroïnes vont chercher des réponses à leurs interrogations qui les hantent et, là où Luna ne sera qu'optimisme et l'espoir incarné, Clara va, ironie du sort, être plus semblable à une lune mélancolique, impatiente, fatiguée, qui erre sans savoir comment combler le vide en elle. Et si je n'ai reconnu la voix de Clara Quilinchini qu'à la fin du film, c'est justement parce que celle-ci correspond parfaitement à l'état d'esprit de l'héroïne, qui est à ce moment-là apaisée, qui a su s'accepter et reconnaître sa véritable valeur. J'applaudis donc le travail tout en nuances de cette doubleuse très talentueuse et ce depuis son plus jeune âge.

Venons en maintenant à mon gros coup de c½ur de ce film : le personnage de Philip Hoffmann (joli clin d'½il fait à l'auteur originel de ce conte anthologique, E.T.A. Hoffmann), qui se trouve être le véritable casse-noisette, le seul et unique des Quatre Royaumes ! Ce soldat d'exception extrêmement loyal, généreux, serviable et courageux est incarné par Jayden Fowora-Knight, un acteur totalement inconnu au bataillon (du moins pour moi) et autant vous dire qu'il (le personnage autant que l'acteur) m'a littéralement fait fondre ! Tout le monde mériterait un ami aussi formidable que Philip dans sa vie, Clara a eu bien de la chance de tomber sur lui dès son arrivée au sein de l'univers des Quatre Royaumes, qui est aussi éblouissant et charmant que dangereux. Par ailleurs, cela me permet de mettre en avant l'influence considérable que les précédentes réalisations Disney ont eu sur celle-ci. Par exemple, l'arrivée de Clara dans l'univers fantasmagorique crée par sa mère n'est pas sans rappeler l'arrivée impromptue d'une certaine petite Pevensie au sein du monde de Narnia. Ici, pas d'armoire magique mais la transition entre d'un côté le manoir de Digory Kirke et le monde enneigé de Narnia sous la tyrannie de Jadis et de l'autre le manoir de Drosselmeyer et la terre des Quatre Royaumes, entre le monde "normal" et le monde imaginaire, se fait de façon toute naturelle, on ne s'en rend presque pas compte. Et quand Clara débarque dans ce monde incroyable qui lui était jusqu'alors inconnu, c'est sur la Terre des Flocons de Neige qu'elle se retrouve ! Il manquerait juste un lampadaire planté là par une vilaine sorcière à ce paysage si familier... Loin de considérer ces détails comme de l'auto-plagiat, je les vois plutôt comme de très beaux clins d'½il faits à tous les fans de Disney que nous sommes, un sublime hommage qui, sans que cela crève les yeux, est assez évident pour être souligné. Personnellement, j'en ai eu un grand sourire aux lèvres à chaque fois que je remarquais un écho fait à un film Disney live-action que j'ai adoré et dont je ne me lasse pas. Casse-noisette et les Quatre Royaumes va d'ailleurs certainement rejoindre la liste de ces dits films dans la catégorie "à regarder sans modération". A bon entendeur. La complicité qui naît presque instantanément entre Clara et Philip et qui ne va faire que croître au cours de toutes les péripéties qu'ils vont devoir affronter ensemble m'a rappelé aussi les amitiés évidentes et magnifiques qui naissent entre Lucie et Mr Tumnus ou encore entre Alice et le Chapelier fou. Guère besoin de paroles pour expliquer cette alchimie superbe, cette amitié puissante et aussi flagrante que le nez au milieu de la figure. L'amitié agréablement surprenante entre être humain (jouet à l'origine) et animal sera aussi de mise avec les figures de Philip et du fameux roi des souris, lui aussi issu du conte allemand de base et n'est pas sans rappeler celle entre un garçon peureux comme c'est pas permis qui va finalement se découvrir un grand courage et une certaine souris prénommée Ripitchip qui ne manque pas de cran et de panache et avec une comme qui dirait humeur chafouine (ironie, quand tu nous tiens !).

Pour en revenir à mon Philip d'amour, je l'ai vraiment trouvé parfait (si cela est possible) : attentionné, prévenant, il n'hésite pas à prendre beaucoup de risques pour aider Clara car sa vie avant elle ne consistait qu'à surveiller un pont qui, au fond, n'avait même pas besoin de protection ! Philip, grâce à notre jolie héroïne et à toutes les merveilleuses qualités qu'il a en lui, va résolument sortir de sa zone de confort et embrasser sa véritable nature : être un casse-noisette, toujours prêt à aider et à secourir les autres, sans jamais baisser les bras, être la gentillesse incarnée. Sa bienveillance réconfortante et rassurante n'est pas sans rappeler celle d'un autre personnage du film, qui n'apparaît qu'au début et à la fin et qui est plus âgé mais qui possède néanmoins des points communs indéniables avec notre superbe casse-noisette... Je n'en dis pas plus... En tout cas Philip, sache que je t'aime d'un amour incommensurable ! Et Jayden Fowora-Knight est ma véritable révélation de ce film, je l'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup ! ♥ Si cela n'était pas déjà assez clair comme ça !

Pour parler des autres personnages (les pauvres, on ne va pas les négliger), j'ai adoré les dirigeants hauts en couleurs des royaumes des Fleurs et des Flocons de neige. Quel dommage qu'ils aient si peu de temps à l'écran, ils sont tellement sympathiques ! D'ailleurs, ce serait peut-être là le petit "bémol" du film : on nous parle de Casse-Noisette et des Quatre Royaumes dans le titre mais en réalité, on passe l'essentiel de notre temps à jongler entre le château de la Reine Marie (la mère de Clara, pas la mienne, de Queen Marie ♥) dont j'adore l'architecture traditionnelle russe et les teintes de rouge et de doré et qui fait office de point de convergence des autres territoires, et le royaume dévasté et hostile de la Mère Gingembre, autrefois terre du Divertissement. Pour ce qui est du reste des Royaumes, à savoir donc celui des Fleurs, celui des Flocons de neige et celui des Friandises (des Délices dans les versions traditionnelles de l'opéra), on n'en a essentiellement qu'un simple, bref aperçu lors de la séquence de ballet de milieu de film. J'en profite pour dire que cette dernière est véritablement une réussite. Non seulement cet instant dansé est parfaitement intégré au reste de l'histoire, il ne détonne nullement, mais en plus il rend à la fois un superbe hommage au ballet composé par le grand Tchaïkovski mais aussi au film Fantasia lors de l'introduction du chef d'orchestre avec un joli clin d'½il que j'ai grandement apprécié. Ajoutez à cela que la danseuse classique Misty Copeland, une légende dans sa profession (première femme afro-américaine à être nommée Première danseuse de l'American Ballet Theatre, respect !), est tout simplement magnifique à regarder ainsi dans son élément : elle est pleine de grâce et tout bonnement habitée par la danse. Cette séquence est vraiment splendide. De la même façon, la musique de James Newton Howard est à l'image de ce grand compositeur de musiques de films : ce dernier respecte en tout point la musique que nous a laissée Tchaïkovski tout en y ajoutant sa petite touche personnelle. Elle est pleine de douceur, de lumière, d'élégance aussi. Je disais donc que les Quatre Royaumes apparaissent fort peu et cela aurait pu fortement me chiffonner (et je sais que cela risque d'être le cas pour beaucoup d'entre vous), que cela aurait pu être un détail crucial qui aurait fait toute la différence dans le mauvais sens du terme, mais le film a réussi à me faire passer outre ce fait, pourtant gros comme une maison à bien y réfléchir. Je préfère voir cela comme une force car parvenir à me faire oublier quelque chose d'aussi important tant je suis concentrée sur l'évolution des personnages et de l'intrigue générale, il faut le faire. Au fond, le très bel aperçu auquel j'ai eu droit des Quatre Royaumes a suffi à imprimer ces derniers dans ma rétine. Impossible de choisir son favori tant ils sont grandioses, on aimerait tous les explorer ! Mais je n'irai pas plus avant, à vous de découvrir tout cela et bien d'autres choses encore par vous même. J'oubliais une dirigeante : La Fée Dragée, incarnée par la fameuse Keira Knightley, est tout ce qu'il y a de plus amusante, avec sa voix haut perchée, sa manie de se manger les cheveux qui sont faits en barbe à papa (Reine des Friandises oblige !), et puis quelle fée ravissante elle fait ! Cela fait drôle après avoir vu cette actrice chez Disney jouer la badass Elizabeth Swann. Mais ce type de rôle plus fantasque lui va très bien aussi ! Quant à la Mère Gingembre, incarnée par la grande Helen Mirren,... Déjà, d'où vient ce nom, Mère Gingembre ? Pour la Reine du Divertissement, c'est surprenant. Si c'est à cause de la couleur rousse prononcée de son abondante chevelure (et je ne vois que cela comme origine de cette appellation), ce n'est guère très gentil... En tout cas, sachant que l'ensemble des personnages de cet univers étaient la base des jouets en porcelaine comme on en faisait au dix-neuvième siècle amenés à la vie par l'esprit inventif et exceptionnel de Mary, le fait que le visage de Mère Gingembre soit fissuré tel un jouet cassé, à la cicatrice encore visible, m'a tout bonnement fascinée et je pense que cela en dit beaucoup sur son vécu et sur elle-même... Je laisse planer le mystère.

Pour conclure, vous aurez compris qu'une fois de plus, la magie Disney a frappé et elle n'a pas loupé le c½ur ! Elle ne le manque jamais, même lorsque l'on se pense victorieux de l'affrontement. Impossible de gagner la bataille, et certainement pas la guerre, face à Disney ! J'en profite pour les remercier de tout ce qu'ils ont pu apporter de beau dans nos vies, cette dose folle d'espoir, d'amour, de lumière, de confiance en soi, cette poussière de fée dont nous avons tous grand besoin et ce en tous temps ! Alors, sortez de votre tanière de plaids et de coussins confortables (vous ne me la ferez pas à moi, je ne suis pas dupe. L'hibernation, ça nous touche tous.), affrontez le grand froid pour vous rendre dans une salle de cinéma digne de ce nom, prenez-vous même du pop corn si cela vous fait plais' et laissez juste ce film vous régalez du reste : les yeux, les oreilles, le palpitant, tout ! Plaisir garanti ! Les très amusants clowns-poupées russes de Mère Gingembre n'attendent que vous ! Et surtout, surtout, restez jusqu'au bout ! Le générique de fin vous réserve trois bien belles surprises : une séquence de ballet tout en ombres et lumières colorées qui vous propose un savant mélange de danse classique et de danse urbaine (cela m'a rappelé l'ambiance de la série Disney Channel Léna, rêve d'étoile), de superbes graphismes de fin représentant chacun des personnages avec des couleurs chaudes et un style très russe et enfin, la cerise sur le gâteau (à laquelle je n'étais pas du tout préparée) : une magnifique chanson du grand Andrea Boccelli et de son fils Matteo (ils me suivent partoooout... comprendra qui pourra), pour la première fois en duo. Et quel duo ! J'ai trouvé que cette chanson, Fall on me, collait parfaitement au film, que ce soit au niveau de son style, très classique, dans la continuité de l'opéra, que dans ses paroles, qui narre la relation si bouleversante et authentique qui lie un parent à son enfant. Cela ne pouvait que faire écho au lien incassable qui lie Clara à sa mère. C'est une chanson magnifique qui est à la fois très personnelle à ses deux interprètes mais qui peut aussi parler à tous. Une chanson de fin intemporelle digne de Disney en somme ! J'applaudis d'autant plus Andrea et Matteo quand on sait que cette chanson-thème existe en pas moins de cinq langues. Et j'ai trouvé leurs choix linguistiques très intelligents : l'italien pour le pays natal des deux chanteurs bien sûr, qui est aussi considéré comme la nation de l'opéra ; l'anglais pour l'universalité et Disney ; le russe pour Tchaïkovski ; l'allemand pour E.T.A. Hoffmann... et le français ! Parce que, parce que... Parce qu'Andrea Boccelli nous aime beaucoup et que nous le lui rendons bien depuis près de vingt ans ! Non, sérieusement, j'ignore pourquoi le français mais je les remercie de nous faire un tel honneur. Je l'apprécie à sa juste valeur, sincèrement. Alors, si vous souhaitez entendre cette splendeur de chanson dans notre langue de Molière (en partie), et je sais qu'il n'y a rien d'autre au monde que vous ne désireriez plus à présent, foncez voir Casse-noisette et les Quatre Royaumes ! Quelque chose me dit que vous suivrez mon injonction car vous n'aurez pas envie de vous lever de votre siège de sitôt... Une fois plongé dans l'univers des Quatre Royaumes, difficile de vouloir en sortir...

Nanette ♥

FICHE FILM : Casse-noisette et les Quatre Royaumes
Source du gif : fyeahmovies.tumblr.com.

COUP DE C¼UR ♥ Un film digne de cette période de fin d'année et profondément beau et bouleversant. La magie opère, assurément !
Tags : Fiche film, Casse-noisette et les quatre royaumes, Disney ♥, 2018, Fantastique, Lasse Hallström, Joe Johnston, Aventure, Magie, Noël, Mackenzie Foy ♥, Jayden Fowora-Knight, Keira Knighltey ♥, Helen Mirren, Féerie ♥, coup de coeur ♥, Conte, Adaptation Cinématographique (Livre), Ballet, E.T.A Hoffmann, Tchaikovsky ♥
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#Posté le dimanche 02 décembre 2018 08:18

Modifié le dimanche 09 décembre 2018 09:54

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en-mode-musique-qc, Posté le mardi 28 mai 2019 10:49

j'ai vue le film il y a 3 semaine de sa j'ai bien aimez :)


en-mode-musique-qc, Posté le mardi 28 mai 2019 10:48

super article


en-mode-musique-qc, Posté le mardi 28 mai 2019 10:48

salut toi


ReadingLibrary, Posté le mercredi 16 janvier 2019 10:32

Il faut trop que je le regarde celui-là !


ReadingLibrary, Posté le mercredi 16 janvier 2019 10:32

Mais avant je te souhaite également le meilleur pour cette année 2019 :D


ReadingLibrary, Posté le mercredi 16 janvier 2019 10:32

Coucou, me revoilà :)
Je viens rattraper tout mon retard, et il y en a pas mal x)


Cine-analyse2, Posté le mercredi 16 janvier 2019 07:49

pas vu


les-livres-une-passion, Posté le vendredi 11 janvier 2019 14:50

Un petit coucou pour te souhaiter une très bonne année et t'annoncer que de nouveaux articles sont sur le blog depuis début janvier. Tu trouveras tous les liens dans mon Quoi de neuf? Bonne soirée


la-belle-magie-de-disney, Posté le samedi 05 janvier 2019 15:43

94- qui a été annulée


la-belle-magie-de-disney, Posté le samedi 05 janvier 2019 15:43

93- j'ai terminé une série


la-belle-magie-de-disney, Posté le samedi 05 janvier 2019 15:38

92- gagnés à la loterie!


la-belle-magie-de-disney, Posté le samedi 05 janvier 2019 15:38

91- les commentaires


la-belle-magie-de-disney, Posté le samedi 05 janvier 2019 15:38

90- tout en rendant


la-belle-magie-de-disney, Posté le samedi 05 janvier 2019 15:38

89- sur Netflix :)


la-belle-magie-de-disney, Posté le samedi 05 janvier 2019 15:38

88- j'ai vu 3 films cet aprem


la-belle-magie-de-disney, Posté le samedi 05 janvier 2019 15:34

87- à regarder avant!


la-belle-magie-de-disney, Posté le samedi 05 janvier 2019 15:34

86- j'ai tellement d'autres choses


la-belle-magie-de-disney, Posté le samedi 05 janvier 2019 15:34

85- sa sortie DVD


la-belle-magie-de-disney, Posté le samedi 05 janvier 2019 15:34

84- je vais attendre


la-belle-magie-de-disney, Posté le samedi 05 janvier 2019 15:34

83- il a l'air sympa pourtant


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