
En effet, malgré sa carrure, plutôt frêle, c'est un super-héros redoutablement efficace puisqu'il terrasse tous ses ennemis en un seul coup !
Malheureusement, cette puissance colossale est un problème pour Saitama, qui s'ennuie, et cherche désespérément un adversaire à sa mesure.
J'ai été directement embarquée dans cet univers complètement fou-fou et explosif, où les mutants, dits "monstraterrars", issus de la pollution envahissante et dévastatrice qui s'abat sur notre pauvre planète bleue, pullulent. C'est juste tout bonnement taré comme seuls les Japonais peuvent le faire, et c'est ça qui est délicieusement bon. On prend son pied quand on regarde One Punch-Man et ça fait grave du bien. Je me suis avalée les douze épisodes, c'était bien trop peu pour moi tant c'était terriblement addictif et dynamique. Il n'y a aucun temps mort, c'est fantastiquement barré et survolté et c'est juste génial. On part sur un pitch assez basique d'extraterrestres, de monstres en tout genres et de super-héros un peu (voire franchement) barrés, qui doivent faire le taff de leur côté. Et pourtant, ça nous happe et ça nous plonge dans un univers qui a sa personnalité propre...
... et qui a aussi un protagoniste unique en son genre. J'ai instantanément a-do-ré Saitama. C'est THE boss du game, le vrai patron quoi. Les autres héros, même ceux de la classe d'élite S, sont bien gentils mais ils ne font clairement pas le poids face au super-puissant Saitama. Ce type m'a fait ouvrir grand les mirettes et la bouche comme un poisson hors de l'eau, tant il est balèze. Je m'incline et je lui baise les pieds, tiens. Comme le titre du manga/anime annonce la couleur, Saitama accomplit à chaque combat l'exploit de mettre son ennemi au tapis grâce à la force D'UN SEUL FUCKING COUP DE POING. Le gars ne se fatigue jamais lors de ses duels, c'en est presque exaspérant. Mais, pour ma part, cela m'exalte à chaque fois, même si je connais toujours l'issue de la chose. Saitama, c'est mon KING, et non seulement il a une force quasi divine, mais en plus sa nonchalance et son détachement extrême face à chaque situation, souvent critique, d'un sérieux ultime, est à se tordre de rire jusqu'aux larmes. Je suis aux anges avec lui, voilà.
Le contraste saisissant entre le surprenant Saitama et celui qui devient son disciple, Genos, m'a rendu ce duo encore plus attachant et indispensable. Genos est aux antipodes de son vénéré maître : il a un physique massif et imposant de cyborg, plus à l'image de ce qu'on s'imagine être un super-héros, il est tout dans la réflexion et le premier degré, et il est surtout le seul qui perçoit la véritable valeur de Saitama et de ses capacités hors-normes. Et rien que pour ça, je lui dis un grand MERCI. Il ne faut pas oublier aussi que, si Genos souhaite développer sa force, c'est dans le but de venger sa famille d'un cyborg justement. La symbolique est très forte, Genos a dû être transformé en ce qu'il déteste pour survivre, et il doit faire avec chaque jour. Il n'en perd pourtant pas sa volonté de devenir quelqu'un de meilleur un peu plus à chaque instant qui passe, d'apprendre encore et toujours, afin de pouvoir se surpasser et terrasser ce monstre d'acier. Je dis respect. Et j'espère qu'on en apprendra plus sur ce passif douloureux qui est le sien. C'est là que je me dis «T'as qu'à lire le manga, meuf. », avec un sentiment de honte cuisant. Mais bref, passons.
Revenons sur quelque chose que j'ai évoqué plus tôt et qui m'a tout simplement dégoûtée : Genos est LE SEUL (et je dis bien LE SEUL) qui se rend compte que Saitama est en tout point exceptionnel. La plupart des autres héros de classe S-A-B-C le voient soit comme une concurrence indésirable, soit comme un imposteur à écraser comme de la vermine. Et si ce n'était que ça ! Même les habitants de la région de Saitama vont réussir à douter de ses pouvoirs prodigieux et de sa légitimité, lors qu'ils vont le voir à l'oeuvre de leurs propres yeux, mais WTF ! Tout ça parce qu'ils jugent d'après les apparences (Saitama n'est pas le héros le plus folichon du monde niveau style), ne supportent pas ceux qui sont différents et ont sans cesse besoin d'un GODDAMN bouc-émissaire, grrrr ! Ca les étoufferait de montrer un peu de gratitude parfois, ça donne même pas envie de leur sauver les fesses, à ces p****** d'ingrats, franchement... (Nanette, LANGAGE)
Heureusement que Roulette Rider est là ! Il ne paye pas de mine avec sa "simple" carrure de cycliste qui patine dans la semoule sur son petit vélo, mais c'est bien l'un des seuls qui reconnaît Saitama en tant que héros légitime (QUAND MÊME), qui lui montre sa reconnaissance et qui décide de l'épauler et d'éprouver une profonde et sincère gentillesse à son égard. Parmi la pléiade de héros des différentes classes, il fait partie de ceux qui m'auront le plus marqués, avec aussi Croc d'argent, un vénérable maître d'arts martiaux qui possède un dojo super classe perché sur une montagne et qui a parfaitement compris et jaugé l'étendue des capacités de malade de Saita-chou (MERCI. JUSTE, MERCI. *part en pls*), et Pri-pri-Prisoner, dit "Pri-pri" pour les intimes. Alors, celui-là, c'est un phénomène à lui tout seul, une vraie force comique dans l'histoire. Son appétit vorace pour les jeunes et beaux garçons est assez flippant mais aussi hilarant. Mais surtout, cette transformation (ou plutôt devrais-je dire cet exhibitionnisme) façon Sailor Moon style m'a tuée. Adieu, moi.
Pour conclure, cet anime, c'est de la vraie bombe atomique. J'ai passé un excellent moment de visionnage en compagnie de ces héros déjantés, têtus et au sale caractère de cochon et ces méchants qui n'en sont pas vraiment. Une saison deux s'impose d'urgence ou alors je ne réponds plus de rien. Pitié, pitié, pitiéééé.

✗ J'en veux plus, ooouuuiiinnn !!!!! (Caliméro en force)

biblio-bulle-ooO, Posté le lundi 03 septembre 2018 11:59
J'étais curieuse de savoir de quoi parlait cet anime :) C'est chose faite, merci :)