
Au petit matin, le pays pétrifié découvre la scène sanglante sur ses écrans de télévision. Associées en un flash ultra violent, l'utopie hippie et l'opulence hollywoodienne s'anéantissent en un morbide reflet de l'Amérique. Crime crapuleux, vengeance d'un rocker raté, satanisme, combinaisons politiques, Black Panthers... Le crime garde ses mystères.
En 36 heures et trois actes d'un hyper réalisme halluciné, western psychédélique à la présence saisissante, Simon Liberati accompagne au plus près les California girls et peint un des faits divers les plus fantasmés des cinquante dernières années. 36 heures qui signent la perte de l'innocence de l'Amérique.
« En 1969, j'avais neuf ans. La famille Manson est entrée avec fracas dans mon imaginaire. J'ai grandi avec l'image de trois filles de 20 ans défiant les tribunaux américains, une croix sanglante gravée sur le front. Des droguées... voilà ce qu'on disait d'elles, des droguées qui avaient commis des crimes monstrueux sous l'emprise d'un gourou qu'elles prenaient pour Jésus-Christ. Plus tard, j'ai écrit cette histoire le plus simplement possible pour exorciser mes terreurs enfantines et j'ai revécu seconde par seconde le martyr de Sharon Tate. »






I been all around this great big world
And I seen all kinds of girls
Yeah, but I couldn't wait to get back in the states
Back to the cutest girls in the world
(bah en tout cas mes aïeux, on parle pas des filles de Manson là).

TyrionneDLTBookholic, Posté le vendredi 24 novembre 2017 18:01
Je suis intéressée par ce livre, cette histoire...